Le désir d’être
mince est omniprésent et dépasse toutes les frontières, notamment chez les
femmes, mais les hommes s’y mettent aussi petit à petit. Rares sont ceux qui, dans notre société
occidentale actuelle, ne souhaitent pas perdre du poids.
Aujourd’hui, la minceur s’est réellement imposée comme un phénomène de
mode et surveiller son poids apparaît tout simplement « normal ». Pourtant, si
la minceur a aujourd’hui tendance à être survalorisée, cela n’a pas toujours
été le cas. Pendant la préhistoire, l’Antiquité et le Moyen Age, une certaine
rondeur a pu être perçue positivement, signe d’opulence et d’une nourriture
suffisante. Mais petit à petit, des exigences de minceur sont apparues,
encouragées tantôt par la religion, tantôt par la médecine, tantôt par la
bourgeoisie…
Il ne faut pas
s’étonner quand on peut voir toutes ces images télévisées, photos de
couvertures de magazines de femme minces et d’homme sculptés par ordinateur. Petit
à petit, le culte de la minceur est également entré dans le domaine commercial.
Produits alimentaires promettant la perte de poids, cosmétiques-minceur,
méthodes de régimes, chirurgie plastique ; autant de moyens censés nous aider à
maigrir. Bien entendu, ces différentes méthodes ont un coût non négligeable et
représentent un marché lucratif.
En
même temps on nous bombarde aussi de publicités contre l’obésité alors comment
trouver un juste milieu ?
Bien sûr, cette valorisation excessive de la minceur peut mener à des
dérives telles que la prise de médicaments, des troubles du comportement
alimentaire, etc.
La
maigreur peut même souvent devenir dangereuse en allant jusqu'à l’anorexie ,
surtout chez les adolescentes ou les jeunes adultes qui se trouvent très complexées
et portent d’autant plus attention à leur corps .
Le
corps devient un objet.
Ce
qui est de plus déplorable, c’est que certaines jeunes filles ne le font que
pour plaire ou par égard aux jugements des autres.
Cette perception idéalisée du corps n'est pas sans poser de sérieux problèmes.
Cette perception idéalisée du corps n'est pas sans poser de sérieux problèmes.
Beaucoup
de personnes finissent dans des hôpitaux ou avec des traitements.
Car
la maigreur à tout prix entraîne inévitablement la sous alimentation, et cela
se répercute sur la santé humaine, voire même jusqu’au décès de ses victimes :
la mortalité se situe entre 5% et 22% selon les études. L’anorexie se complète
souvent d’autres maladies telles que la boulimie, la dépression, des troubles
de la fertilité etc…
Comme le dit une
citation de Monique Abellard , « le corps n’est jamais un objet donné mais
une réalité construite à travers le regard et le discours des acteurs ».
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